Documents et informations complémentaires

    Etat civil

  • Nom : DUBOUE
  • Prénom : Jean
  • Situation de famille : Marié(e)
  • Date de naissance : 20/12/1896
  • Ville de naissance : Bayonne
  • Département : Pyrénées-Atlantiques
  • CSP : Artisan

    Etat civil réseau

  • Date d'enregistrement : 01/11/1941
  • Type d'agent : P2
  • Contacté par : PAILLERE Léo
  • Agence : Bordeaux
  • Fonction : Agent de renseignement
  • Date de fin d'action : 14/10/1943
  • Raison : Arrestation
  • Suite de fin d'action : Déporté(e), rapatrié(e)
  • Date : 03/06/1945
  • Camp : Dora-Ellrich
  • Réseau : SOE SCIENTIST

    Documentation

  • Fiche d'enregistrement militaire : Télécharger
  • Fichier : DUBOUE Jean
  • Fichier : DUBOUE Jean article presse
  • Lien : http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=112098
  • Parcours déportation de Jean DUBOUE

    Historique du combat au château de Lestiac du 14/10/1943

    Article de Sud-Ouest pour l’inauguration de l’école Jean DUBOUE LE 21/06/2012

    « L’école s’appelle désormais Jean Duboué.

    L'école s'appelle désormais Jean-Duboué

    En ce lundi 18 juin, jour de commémoration de l’appel du général de Gaulle, la municipalité de Lestiac a tenu à honorer le commandant Jean Duboué, son épouse Marie-Louise, sa fille Suzanne, résistants à l’occupation allemande qui, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1943, dans leur maison de Lestiac, avec à leurs côtés le major Victor Charles Hayes, livrèrent combat face à la Wehrmacht et la Feldgendarmerie.

    Jean Duboué, résistant actif du réseau Scientist, est chargé de recenser des terrains de parachutage et de recruter des comités de réception. Sous son impulsion, une dizaine de terrains sont homologués dans les secteurs de Cadillac, Sauveterre-de-Guyenne, Saint-Exupéry et Saint-Michel-de-Rieufret.

    Le 15 octobre 1943, Jean Duboué apprend que sa « boîte aux lettres » du quai des Chartrons est visitée par la Gestapo. Il se peut alors que la Gestapo découvre son adresse de Lestiac, où se trouvent sa femme Marie-Louise et sa fille Suzanne qui est agent de liaison.

    Du matériel récemment parachuté est caché dans la maison. Avec le major Victor Charles Hayes, il se rend à Lestiac pour avertir sa famille qu’il faut « décamper » dès le lendemain.

    Ils n’en auront pas le temps puisque dans la nuit les troupes allemandes donnent l’assaut. Durant des heures, les quatre résistants se battront, tentant de faire croire à l’ennemi qu’ils sont nombreux.

    Le major Hayes et Marie-Louise Duboué furent blessés. Ce n’est qu’à l’aube que les résistants se rendirent après avoir reçu la promesse de la part de Doshe, officier allemand, d’être traités comme prisonniers de guerre.

    Les blessés sont conduits dans des hôpitaux, Jean Duboué et sa fille à la Gestapo. Suzanne Duboué sera déportée au camp de Ravensbrück. Marie-Louise Duboué, rétablie de ses blessures, fut laissée libre ; Jean-Duboué fut incarcéré puis transféré à Compiègne le 17 janvier 1944, et déporté au Konzentrationslager Buchenwald. Blessé et amputé d’une jambe, Jean Duboué sera libéré le 14 avril 1945 par les Américains. De retour à Lestiac, il y retrouve son épouse et sa fille.

    Charles Hayes, quant à lui, est exécuté à Gross-Rosen, le 1er août 1944.

    Jean Duboué et son épouse sont décédés en 1986, Suzanne a disparu dans l’arrière-pays niçois.

    Le devoir de mémoire

    Afin que nul n’oublie, Georges Gargaros, colonel en retraite de l’armée de l’air qui s’est penché sur l’histoire de la famille Duboué, est à l’initiative de la cérémonie conclue par la pose d’une plaque souvenir donnant le nom de Jean Duboué à l’école communale.

    Plaque qui fut dévoilée en présence d’Yves Léglise, petit-fils de Jean et Marie-Louise Duboué et fils de Suzanne, ainsi que des membres de l’UNC, de porte-drapeaux et de nombreux Lestiacais.