Documents et informations complémentaires

    Etat civil

  • Nom : GANS (De)
  • Prénom : Jean Michel
  • Situation de famille : Célibataire
  • Date de naissance : 08/02/1921
  • Ville de naissance : Castellare-di-Casinca (Bastia)
  • Département : Haute-Corse
  • CSP : Etudiant

    Etat civil réseau

  • Date d'enregistrement : 01/08/1942
  • Pseudo : MICHEL
  • Type d'agent : P2
  • Contacté par : FLEURET Jean et DE LA BARDONNIE Louis
  • Agence : Bordeaux
  • Fonction : Agent de renseignement
  • Date de fin d'action : 01/08/1943
  • Raison : Arrestation
  • Suite de fin d'action : Déporté(e), rapatrié(e)
  • Date : 01/05/1945
  • Camp : Buchenwald

    Documentation

  • Fiche d'enregistrement militaire : Télécharger
  • Fichier : Liste agents CND deportes camp de DORA
  • Lien : http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=112251
  • Parcours déportation de Jean De Gans

    Liste de morts d’un transport ou apparait Jean de Gans

    Mais dans le texte (traduit ci-dessous) accompagnant cette liste, il y a des doutes sur les identifications et le fait que les noms aient été donnés avec une recherche superficielle lors de la découvert du charnier par les forces alliées. Car la fille de Jean de Gans indique bien le 23/12/2021 sur le site des Francais Libres qu’il est revenu de déportation contrairement à ce qui est indiqué sur la liste des morts sur le document.

    « Après l’invasion britannique, les morts furent découverts le 26 avril 1945 en face du « Blanks Mühle », à proximité immédiate de la digue ferroviaire. Dans le journal de guerre d’une unité anglaise, il est noté, les 30 avril et 1er mai 1945, que l’enquête sur le charnier découvert devait se poursuivre. Début mai 1945, une inhumation eut lieu dans des tombes individuelles au cimetière de Wintermoor sous direction britannique. La certification civile ne fut achevée que le 15 juin 1946.
    Après la guerre, des comités d’aide spéciaux ont été créés partout pour fournir une première aide financière aux prisonniers des camps de concentration qui ne vivaient plus dans des camps d’attente. Le district de Soltau a également installé un comité correspondant.
    Dans le dossier du cimetière de Wintermoor se trouve une demande de Soltau au maire d’Ehrhom, datée du 22 septembre 1947. Nous vous demandons de fournir des informations aussi détaillées que possible sur les marches de la mort : dates, direction du mouvement, corps retrouvés, circonstances environnantes, identités des prisonniers. La réponse à cette lettre semble presque sensationnelle, car le nombre de 32 prisonniers apparaît à côté des faits déjà connus. Ils ont probablement été relevés, dans la mesure du possible, lors de la réinhumation au cimetière.
    Selon les déclarations officielles, seuls des morts inconnus dans les camps de concentration se trouvent le long de la voie ferrée.
    On soupçonne que les recherches « ont été menées de manière superficielle ou négligente de part et d’autre. ¤ Il ne fait aucun doute que les morts qui reposent à Wintermoor provenaient de camps situés dans les montagnes du Harz. Aujourd’hui, plus de quatre décennies après leur enterrement, l’identité de beaucoup peut encore être déterminée à l’aide des listes des camps de Buchenwald et de Nordhausen. »

     

    Fille de Jean-Michel de GANS 23/12/2021

    Mon père a bien été déporté mais a été libéré à la fin de la guerre. Il a hélas été très peu disert sur cette difficile période. Il n’aimait pas en parler. Il est décédé fin janvier 2010 à Saujon (17).